mercredi 2 mars 2011

Saturn Vue hybride 2008

Du côté de General Motors, on n'est pas peu fier des multiples tentatives pour devenir le constructeur le plus vert. Les efforts investis dans le développement de la Chevrolet Volt en constituent un exemple probant. Et c'est dans cet esprit aussi qu'on mise de plus en plus sur les technologies hybrides qui se multiplient sur différents modèles. Du côté de General Motors, on n'est pas peu fier des multiples tentatives pour devenir le constructeur le plus vert. Les efforts investis dans le développement de la Chevrolet Volt en constituent un exemple probant. Et c'est dans cet esprit aussi qu'on mise de plus en plus sur les technologies hybrides qui se multiplient sur différents modèles.

Saturn (et c'est également le cas des autres versions hybrides de GM) a sa propre technologie hybride qui n'a rien emprunté à celle des autres fabricants. Le système est cependant assez simple : un tandem moteur-alternateur est jumelé au moteur Ecotec de 2,4 litres de base et à une boîte de vitesses automatique à 4 rapports spécialement conçue pour l'occasion.

Avec une telle technologie, on permet au moteur de profiter d'une légère assistance électrique à l'accélération, mais surtout d'un arrêt total du moteur quand il tourne au ralenti, aux interminables feux rouges, par exemple. Pour assurer encore plus d'économie, le système ressent la moindre décélération et coupe immédiatement l'admission de carburant. Enfin, pour assurer une pleine charge des batteries de soutien, un système de régénération récupère l'énergie au freinage.

Pas question donc de rouler uniquement en mode électricité (ce que la Volt fera), mais on réussit tout de même à économiser suffisamment de carburant pour justifier l'appellation hybride. En usage combiné, moitié autoroute et moitié zone urbaine, j'ai ainsi pu conserver une consommation moyenne de 9 litres aux 100 kilomètres environ, une véritable bénédiction pour quelqu'un qui sortait tout juste d'une grande sportive gourmande. Évidemment, on ne s'achète pas un Saturn Vue Green Line pour réaliser de grandes performances. On mise plutôt sur l'économie de carburant, tout en étant prêt à faire quelques compromis en matière d'accélération. Heureusement d'ailleurs, puisque les 172 chevaux qui se déchaînent sous le capot sont un peu juste pour réellement parler d'accélération. Démarrage planifié serait sans doute plus approprié. Mais en zone urbaine, cela suffit amplement.

Les reprises ne sont pas non plus spectaculaires, mais on pardonne plus facilement quand on connaît la vocation du véhicule.Le Saturn Vue, depuis sa refonte, profite d'une silhouette nettement plus conviviale. Le Green Line ne fait pas exception à la règle, reprenant les lignes courbes et la silhouette plus classique désormais réservée à l'utilitaire sport. Réglons la chose tout de suite, pour ceux à qui le détail aurait échappé : Saturn a abandonné dorénavant toute forme de panneau de polymère qui, bien qu'empêchant la rouille, avait une fâcheuse tendance à donner un assemblage bâclé. On retrouve désormais des panneaux d'acier comme du côté de la concurrence, mais avec une attention toute spéciale accordée à la finition