dimanche 25 décembre 2011

Acura ZDX 2010

Que vous le considériez comme un genre de coupé cinq portes ou la dernière incarnation d’un multisegment, l’Acura ZDX est un cocktail intéressant d’attributs qui ne vise à combler aucun besoin bien défini, et c’est peut-être cette mission multiple qui le rend si attrayant. Acura n’a pas peur de bousculer les traditions lorsqu’il s’agit de conception automobile, et le ZDX illustre parfaitement cette confiance. Une chose est certaine, les sveltes lignes percutantes et l’aspect musclé de ce bolide unique ne laisseront personne de glace : soit on adorera, soit on détestera. Pour la majeure partie, je suis de ceux qui sont ravis par l’audace créative d’Acura. Oui, il a ses désavantages, mais somme toute, le ZDX est une bombe sculptée.

Malgré l’effet polarisant de sa silhouette, ils seront très peu à trouver quoi que ce soit à redire de l’habitacle… pourvu que le dégagement arrière pour la tête ne soit pas un critère d’évaluation. En effet, toute personne plus grande que la moyenne se fera recoiffer par le ZDX. À l’avant, les passagers sont plongés dans un des espaces automobiles intérieurs les plus invitants et les mieux aménagés de tout le marché de cette catégorie de voitures. Acura a même drapé la planche de bord inférieure de cuir piqué assorti à la garniture des sièges, ajoutant une touche d’élégance à un habitacle opulent. Opulence à part, le ZDX est construit sur la très vantée plateforme MDX, ce qui donne des seuils de portières élevés et un niveau de voiture berline « plus haut que la moyenne ».

L’ADN du MDX
Le ZDX est un véhicule luxueux axé sur les performances et qui peut accueillir cinq personnes. Son ADN de MDX lui a légué bien des attributs louables, dont un moteur exceptionnel et la sophistiquée transmission intégrale SH-AWD du constructeur. On parle également de la nouvelle boîte automatique de 6 rapports d’Acura. La solide réputation du MDX en tant qu’athlète de la catégorie des VUS/multisegments nous laisse soupçonner un degré d’agilité encore plus élevé chez le ZDX, et au terme d’une semaine d’essais, je peux certainement confirmer la validité de ces attentes. Or, si compétent soit-il en virage, sa direction n’est pas aussi précise que j’aurais cru, mais pas au point de décevoir. Lorsqu’on la jumelle au délectable groupe motopropulseur, tout agacement s’évapore rapidement.

300 chevaux motivés
Le ZDX est animé par un des moteurs les plus fulgurants d’Acura. Il s’agit d’un moulin VTEC de 3,7 litres à SACT déployant sa cavalerie entière de 300 ch à 6 300 r/min, épaulée par 270 pi-lb de couple à 4 500 r/min. La boîte automatique à 6 vitesses se charge de distribuer le tout aux quatre roues de 19 pouces chaussés de pneus performants.

Même si le « vrai muscle » du moteur fringant se fait sentir au-delà de 4 500 tours grâce au mécanisme VTEC, la puissance est abondante tout au long de la plage de révolutions. La nouvelle boîte automatique du constructeur est on ne peut plus compétente quand il s’agit de choisir le bon rapport pour la situation. Elle dispose d’une vitesse de plus que la boîte à 5 rapports précédente, ce qui contribue à l’impression de vivacité que dégage le ZDX. La technologie SH-AWD distribue le couple aux roues extérieures en virage, augmentant la maîtrise et le sang-froid du véhicule. Ce système m’a semblé particulièrement efficace en accélérant à la sortie d’un virage sur du bitume humide et glissant. Le ZDX gardait son équilibre, restant bien planté malgré un léger effet de sous-virage lorsque je l’ai poussé dans un coin en conditions pluvieuses.