lundi 30 janvier 2012

Acura MDX Elite 2011

Le MDX incarne l’utilitaire compact phare d’Acura. Un mariage de superbe maniabilité, de performances exceptionnelles et de somptuosité, cette machine à sept places fait fi de la neige et la gadoue. Inchangé pour 2011 Souvent ces jours-ci, les véhicules entament une nouvelle année à peu près inchangés, et l’Acura MDX 2011 ne fait pas exception. Lancée en 2007 en tant que deuxième génération du MDX, la version actuelle s’était payé une bonne cure de rajeunissement en 2010.

Malgré sa retenue pour 2011, le MDX reste aussi contemporain et d’actualité que tout autre modèle de sa très populaire catégorie, et un de ceux qui se démarquent le plus grâce à un nez arborant l’appendice familial d’Acura si dénigré. J’avoue que j’affectionne davantage la calandre de 2009, mais 2009 fait partie de l’histoire ancienne dans l’industrie automobile! La dernière version se veut plus agressive et cadre désormais avec le reste de la gamme Acura. Un habitacle tout de technologie et de confort Mon modèle d’essai m’a gâté avec son ensemble Élite, complétant l’habitacle on ne peut plus complet avec des sièges avant chauffants et ventilés, une banquette arrière chauffante, un régulateur de vitesse adaptatif, la surveillance des angles morts et le système de freinage à réduction d’impact d’Acura.

Sans compter la chaîne audio ELS de luxe : 410 watts, ambiophonie, disque dur de 15 Go. J’ai aussi eu droit à un lecteur DVD avec écran de neuf pouces et casque d’écoute sans fil, un système de navigation à commande vocale, une caméra de recul multiangle ainsi qu’un climatiseur trizone sensible au soleil avec contrôle de l’humidité. Quand on parle de farcir un habitacle déjà bien garni! Et si vous avez un faible pour les pâtés de commandes qui s’illuminent la nuit et rappellent le cockpit d’un avion – comme la plupart des gars – le MDX vous ravira.

Et son grand habitacle polyvalent comblera également nombre de vos besoins quotidiens plus banals grâce au vaste espace de chargement qu’on découvre en rabattant les deuxième et troisième rangées. Mais avant d’épater la galerie avec ses prouesses routières, il lui faut trouver une motivation. Ici, ladite motivation vient sous forme du V6 V-TEC à SACT de 3,7 litres d’Acura. Ce moteur contemporain déploie 300 ch et 270 pi-lb de couple aux quatre roues au moyen d’une boîte automatique à six rapports.

Le système SH-AWD sophistiqué s’occupe de répartir la puissance entre chaque coin et le couple entre les deux côtés. Ainsi, il envoie plus de couple aux roues extérieures en virage. Les férus de physique pourront vous expliquer les principes scientifiques en jeu mieux que moi! Je me contenterai de dire que cette division du couple permet aux roues extérieures de négocier le virage d’elle-même plutôt que de se faire forcer la main comme un enfant entrant au bureau du dentiste.

La capacité d’accueillir sept passagers et tout leur équipement figure comme une qualité attribuable à la plupart des VUS intermédiaires et pleine grandeur, et Acura n’a certainement pas fait fausse route ici. Ce qui distingue le MDX dans ce segment si populaire? Sa suspension peaufinée sur le Nürburgring et son système toutes roues motrices super-maniabilité (SH-AWD). Expert conducteur ou non, chaque automobiliste apprécierait sûrement la tenue de route rassurante et agile du MDX. En effet, pour une grosse caisse, ce bolide exhibe un athlétisme remarquable et effectue des dépassements relativement lestes.

Même à deux cylindres près d’un V8, le moteur d’Acura s’enthousiasme véritablement quand on le pousse. Il accompagne ses vigoureuses accélérations d’un grondement autoritaire lorsque la technologie de distribution variable V-TEC embarque. Contrairement au Honda Ridgeline dont j’ai récemment fait l’essai, le MDX dispose de palettes au volant. Je les ai beaucoup appréciées, surtout au moment d’appliquer le frein moteur en décélération ou en descendant une pente. En plus de leur utilité dans ces scénarios, les palettes injectent une bonne dose de sportivité dans le MDX.