dimanche 23 octobre 2011

Acura TSX 2009

Notre véhicule d'essai était la version Technology, le modèle équipé d'une panoplie de technologies qui font le bonheur des amateurs de gadgets : système de navigation, caméra de recul, chaîne audio avec Bluetooth et reconnaissance vocale. Dans ces temps de fortes hausses du prix du carburant, et comme il s'agit d'un véhicule qui utilise du super, on apprécie le 4-cylindres performant de l'Acura TSX. La TSX ne fera pas tourner les têtes avec son dessin plutôt conservateur. Mais dans sa robe blanche, elle se fait remarquer. Sa calandre plus agressive améliore son allure sportive. À l'arrière, les feux à diodes électroluminescentes masquent bien les rondeurs de la voiture. Cette berline de luxe possède un coffre logeable avec ses 357 litres.

Poste de pilotage complet
J'ai aimé la finition et l'aménagement de l'habitacle. Le mélange des teintes de beige avec l'aluminium brossé et le tableau de bord ébène reflétait un beau mariage de lignes et de couleurs sobres : peu de reflets dans le pare-brise, un coup d'oeil reposant sur l'instrumentation. Cette dernière, complète, se consulte facilement. Les commandes, bien placées, permettent de conduire les yeux sur la route.

L'écran de navigation, bien localisé également, repose les yeux grâce à sa définition de qualité. J'ai noté et apprécié le commutateur placé tout juste au bas de l'écran qui permet de passer à la vision nocturne ou d'éteindre l'écran du bout du doigt. Ce système de navigation est simple à utiliser et pratique. Bouclez-la ! J'ai la mauvaise habitude de démarrer sans boucler. En quelques minutes, une voix féminine très douce me rappelle gentiment de le faire, et je l'écoute... Si le réglage des sièges permet de trouver une très bonne position de conduite ou, pour le passager, une bonne position assise, ma partenaire et moi avons trouvé le cuir (version Tech) glissant, ce qui nous obligeait à nous repositionner régulièrement ou à serrer nos ceintures plus étroitement. Malgré une suspension calibrée plus sportivement que celle de la Honda Accord, la TSX offre un bon confort routier pour ses occupants. À l'arrière, nos deux grands ados s'y trouvaient un peu à l'étroit au chapitre du dégagement pour les jambes et les pieds. Le système de ventilation bizone garde l'habitacle confortable même au-dessus des 32 degrés Celsius. La conception du toit ouvrant minimise les retours de vent et diminue ainsi les risques de torticolis. Vous profiterez de la chaîne audio efficace de la TSX grâce à la bonne insonorisation de l'habitacle de la voiture.

Performante ?
Oui, pour une voiture de 1556 kilogrammes. Il ne s'agit pas d'une grande sportive, mais elle tire son épingle du jeu au chapitre des dépassements. Notre TSX Tech comptait sur une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Sur le troisième rapport, la voiture passe de 80 à 120 km/h en 6,5 secondes, ce que je considère sûr. Nous avons atteint les 100 km/h en une moyenne de 11,1 secondes avec le système d'antipatinage en fonction.

Acura RL Elite 2008

Quand une entreprise tente de se donner des lettres de noblesse, elle doit obligatoirement avoir une berline intermédiaire de luxe. La recette est simple, et tous les fabricants d'automobiles de prestige ont essayé de le faire. Pour la plupart, les entreprises qui se sont aventurées sur ce terrain ont relativement réussi, sauf une. Acura a encore manqué son coup avec la RL qui, pourtant, a presque tout pour réussir à l'exception du style. Quand on veut se frotter à de grosses pointures comme les Mercedes-Benz Classe E, BMW Série 5 et Audi A6, on doit avoir une personnalité distinctive et très forte. Cette catégorie est celle où la concurrence est des plus agressives sur le marché; en effet, on doit offrir des performances, du luxe, du prestige et de l'exclusivité dans un amalgame uni presque sans faille.

La RL est à sa troisième génération, et elles sont toutes plus génériques les unes que les autres. Avec sa dernière version, nous étions en droit de nous attendre à quelque chose de plus. Du côté de l'ingénierie, nous l'avons, mais pas dans le style. En réalité, les stylistes auraient difficilement pu concevoir une voiture plus fade et plus discrète. Heureusement, elle en est à sa dernière année sous cette forme; une nouvelle mouture arrive pour 2009. Par contre, ne nous faisons pas d'idées, ce n'est guère mieux.

L'intérieur est à la hauteur de la catégorie et propose même un style encore plus avant-gardiste que toute la concurrence réunie. En effet, une large bande de bois traverse l'intérieur et va jusqu'à englober la partie avant des portières. La console centrale en aluminium contraste avec le reste de l'habitacle. Relativement étroite, cette console comporte la majorité des commandes. Au sommet de la planche de bord siège l'écran de navigation qui, malheureusement, brise l'harmonie. On a l'impression que cet écran a été oublié lors de la conception et ajouté à la dernière minute. Le système est un peu compliqué à première vue; le menu du système de navigation est activé au moyen d'une roulette. Au bout d'une semaine, les repères sont faits, et on l'utilise facilement.

Les sièges sont dignes des meilleures voitures, et la position de conduite est assez sportive et basse. Bien enfoncé dans les sièges, on fait littéralement corps avec la voiture. Malgré la taille du véhicule, l'espace n'est pas particulièrement généreux, les places arrière y sont même restreintes. Bien que la RL soit équipée de l'une des meilleures transmissions intégrales sur le marché, il n'en demeure pas moins que, la plupart du temps, elle est en mode traction. Dans les faits, ce n'est pas vilain, sauf que les puristes de la catégorie sont habitués à la propulsion et ont tendance à rester éloignés de la RL pour cette raison. Avec toute cette assistance, il est donc normal que la maniabilité soit exemplaire; la voiture obéit au doigt et à l'oeil. Il n'y a que les freins qui manquent de rigidité, ce qui m'aurait permis un peu plus de dynamisme au freinage. Par contre, je dois admettre que, au quotidien, le freinage s'acquitte bien de sa tâche.

samedi 15 octobre 2011

Acura MDX 2008

L'Acura MDX est un VUS intermédiaire de luxe à traction intégrale. Pouvant accueillir jusqu'à sept passagers, il a été complètement redessiné pour 2007. Cette année, hormis quelques légères retouches, le véhicule est essentiellement le même. Sur la route, le MDX combine habilement les qualités de confort et de maniabilité. Design extrovertiL'actuelle génération bénéficie d'un design unique qui est difficile à confondre avec tous les autres utilitaires et véhicules multisegments sur le marché. J'admire tout particulièrement la brillante calandre affleurante et les ailes avant biseautées. Ces éléments, combinés à une ligne de toit fuyante, créent un look plus harmonieux et intégré que celui qui caractérisent généralement les VUS de grande taille.

Une approche similaire a été utilisée à l'intérieur. Ici, les occupants jouissent de matériaux raffinés et attrayants, à la fois agréables à l'oeil et au toucher. Les grandes surfaces en plastique rigide ont été bannies à jamais du MDX. Le tableau de bord accentué de bois enveloppe bien les deux occupants avant. La plupart des boutons et des commandes sont disposés à la verticale sur un bloc central qui se fond à merveille à la console, laquelle intègre le levier de vitesses et les porte-gobelets. On retrouve également une grosse molette qui sert à naviguer d'un menu à l'autre sur l'écran de bord. J'ai trouvé le tout très simple à comprendre et à utiliser.

Seul bémol: lesdits boutons sur le bloc central sont nombreux et difficiles à différencier du premier coup d'oeil -- jusqu'à ce qu'on s'y soit habitué, bien sûr. L'Acura MDX 2008 offre à ses occupants des sièges que je pourrais qualifier de première classe. Les baquets avant, de par la façon dont ils supportent le corps, éliminent rapidement le stress et la fatigue. Ceux de la deuxième rangée figurent parmi les plus confortables que j'ai essayés dans un VUS. Au-delà du confort, ils procurent amplement d'espace pour s'étirer. Si, dans mon sous-titre, j'ai mentionné «ou presque», c'est parce que les sièges de la troisième rangée font exception. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de véhicule, la banquette divisée 50/50 du MDX est davantage conçue pour des enfants. Cela dit, si des adultes veulent voyager en classe économique, ils tolèreront de courts périples sans trop de problème.

samedi 8 octobre 2011

Acura RL Elite 2008

«On recommande aux automobilistes d'éviter de prendre la route, car on attend d'importantes précipitations de neige, de la pluie verglaçante et des vents violents au cours des prochaines 12 à 24 heures.» Les stations de radio de la région me prévenaient d'une météo désastreuse sur les quelque 400 kilomètres qui me séparaient de ma destination, c'est-à-dire ma maison. Je devais prendre la 400 avant de bifurquer sur la 69 en direction de Sudbury.

La glace, les tempêtes de neige et les fermetures de routes ne sont pas inhabituelles en hiver dans ce beau coin de pays. Elles compliquent dangereusement la conduite lorsque les conditions sont extrêmes, mais elles représentent aussi le scénario idéal pour tester les compétences hivernales d'un véhicule.

Pour affronter cet enfer blanc, je disposais d'une arme redoutable: la berline porte-étendard d'Acura. Avec son «système toutes roues motrices super-maniabilité» (SH-AWD) et une gamme de dispositifs de sécurité évolués, la RL veut offrir le même degré de confort et de protection sur un boulevard sec que sur une petite route enneigée. Ledit système de traction intégrale SH-AWD d'Acura, inclus de série, vise à rehausser l'adhérence sur tous les types de chaussée et ainsi améliorer la performance grâce à une répartition active du couple non seulement entre les roues avant et arrière mais aussi entre les roues arrière gauche et droite.

Lors de mon essai routier, je n'ai rencontré aucune surface sèche. Or, même quand j'accélérais avec modération, je n'aurais pas pu deviner que la route était enneigée. Les dérapages sont neutralisés par le système d'assistance à la stabilité du véhicule (VSA), qui dose la puissance motrice et applique les freins au besoin. On peut toutefois le désactiver complètement si l'on désire s'amuser un peu dans un stationnement désert lorsque personne ne regarde.

Sur des portions d'autoroute hasardeuses où la visibilité est pratiquement nulle et où la chaussée est recouverte de plusieurs pouces de neige, la tranquillité d'esprit que procurent les systèmes SH-AWD et VSA est tout simplement fantastique. Si l'on perd moindrement le contrôle, ce duo nous le fera regagner assez vite. Évidemment, on a besoin de quatre bons pneus d'hiver pour exploiter au maximum la RL. Cette voiture n'est pas lourde outre mesure, alors il se peut qu'on la sente légère et surexcitée dans certaines situations, même avec des pneus Pirelli pour la neige et la glace.

Acura CSX Type-S 2008

Petite est un bien gros mot dans le cas de la CSX. Habillée à la dernière mode « Civic », cette petite Acura, vêtue de blanc, affiche presque les dimensions d'une voiture intermédiaire. Elle semble gonflée aux stéroïdes avec ses jupes latérales et ses déflecteurs. Ce qui lui va bien puisqu'elle est équipée d'un moteur approprié, le i-VTEC de 197 chevaux. Les portières avant s'ouvrent grand et permettent de se glisser aisément à l'intérieur. Mais pour les fermer, on doit s'étirer et utiliser l'espace de rangement et non l'accoudoir, un non-sens. On aurait dû inverser l'accoudoir et les commutateurs de lève-glaces électriques pour rendre la tâche naturelle et aisée. À l'arrière, on doit porter une attention à la ligne profilée du pavillon pour ne pas se frapper la tête. Le plancher plat permet d'asseoir trois personnes, deux ados et un enfant. Mes deux ados ont trouvé les sièges confortables et le dégagement suffisant. Le dossier des sièges avant possède des vide-poche, et les portières, des espaces de rangement. L'accoudoir central compte deux porte-gobelet.

La chaîne audio offre une excellente sonorité; cependant, j'ai trouvé l'identification et les réglages trop complexes pour en profiter. L'insonorisation est habituellement bonne, mais il faut rouler sur le sixième rapport pour en profiter. J'ai apprécié le volume du coffre et ses dossiers rabattables. Il permet de glisser des objets passablement longs. Son seuil peu élevé nous évite de forcer pour y loger les sacs d'épicerie. Un seul bémol, mais important celui-là, l'absence d'une poignée intérieure pour le fermer. Il faut saisir le coffre par l'extérieur et se salir les mains pour l'abaisser. On trouve une bonne position de conduite, mais je déplore qu'on ne puisse pas régler l'assise. Les sièges avant sont confortables, mais le cuir trop glissant nous force à nous repositionner régulièrement. La visibilité avant étonne : d'une part, le tableau de bord avancé confère une bonne visibilité droit devant; d'autre part, dès qu'on tourne un peu les yeux, le pilier A vient gêner la vision. À cause des stylistes, on doit utiliser la petite fenêtre pour s'assurer une vision latérale sûre. Si les rétroviseurs sont de bonne taille, ils ont la fâcheuse habitude de se salir rapidement. On note que les gouttes d'eau et de gadoue sont refoulées sur la surface quand on roule. On devra revoir leur aérodynamisme.

samedi 1 octobre 2011

Acura TL Type-S 2007

L'autre soir, j'ai joué à un jeu sur la toute dernière console de Nintendo, la Wii. Ça ressemble au Xbox ou au Playstation, mais on peut se servir de commandes qui détectent nos mouvements au lieu de manettes conventionnelles. L'objectif de Nintendo est que les participants se sentent davantage impliqués dans le jeu; au lieu de rester assis sur leur fauteuil, ils doivent se lever et bouger pour simuler les mouvements qu'ils veulent donner au joueur à l'écran.

C'est amusant de voir des adultes faire semblant de jouer au baseball, au golf ou aux quilles dans leur salon. Le plaisir et le divertissement qui en découlent sont uniques et incomparables à ce qu'offrent les consoles traditionnelles. Le lendemain, j'ai amorcé ma semaine d'essai au volant de la berline sport de luxe TL Type-S d'Acura. Cette version rehausse la performance, le look et la personnalité de la TL régulière. En moins de deux minutes, j'ai compris pourquoi j'allais aimer conduire cette voiture -- c'est la même raison pour laquelle je jouais au Wii.

Performance sollicitante
Plusieurs des rivales de la TL Type-S dorlotent leur conducteur, l'isolent dans une bulle d'air et le déconnectent de la route, si vous voyez ce que je veux dire. Mais pas cette Acura. La direction est ultra sensible, la suspension est solide comme le roc et le museau de la voiture découpe les virages comme une lame de rasoir. C'est vraiment une machine qui supplie qu'on la pousse à fond. Elle possède les réflexes de Jackie Chan qui vient de caler une douzaine de Red Bull. On se sent beaucoup plus impliqué dans la conduite qu'avec les autres voitures luxueuses de pseudo-performance qui donnent l'impression de voyager dans un gros lazy-boy.

Un moteur Honda?
Entre les roues avant se trouvent un V6 de 3,5 litres qui génère 286 chevaux. Ce moteur livre un couple robuste à bas régime et une poussée à mi-régime qui s'avère harmonieuse grâce au système VTEC. La pédale d'embrayage est très peu indulgente, ce qui veut dire qu'il est facile d'étouffer le moteur, difficile de changer les rapports en douceur mais nettement plus gratifiant lorsqu'on a maîtrisé la technique. La direction réagit avec empressement et communique au conducteur tous les détails de la route. La TL Type-S procure la même sensation que la Honda S2000, sauf qu'elle offre une banquette arrière, un roulement moins éprouvant et un habitacle plus aéré. En outre, elle est moins dispendieuse, plus équipée et aussi plus sécuritaire qu'une S2000. Voilà des arguments qui convaincront votre douce moitié. En comparaison, la plupart des rivales de la TL Type-S donnent l'impression d'être molles et spongieuses.

Acura RL Elite 2007

Peu de voitures aussi méritantes passent aussi inaperçues que l'Acura RL. La Legend, l'ancêtre de la RL, a connu relativement de succès entre 1986 et 1995, mais depuis 1996, année du lancement de la RL, cette dernière est toujours restée dans l'ombre. Pourtant, elle a tous les ingrédients nécessaires: un V6 de 3,5 litres développant 210 chevaux, un habitacle opulent et luxueux ainsi qu'une conduite confortable. En 1999, la RL a bénéficié de plusieurs modifications esthétiques, notamment au niveau des pare-chocs, des phares et des garnitures, ce qui lui a permis de mieux se démarquer et d'attirer davantage de consommateurs grâce à un look plus convaincant. Jusqu'en 2004, diverses autres améliorations ont été apportées, mais rien n'a pu freiner la baisse des ventes.

En 2005, une RL flambant neuve a fait son apparition, plus stylisée et plus attrayante. Son nouveau V6 de 3,5 litres promettait une performance accrue et une conduite inspirée, le tout appuyé par la sécurité du système de traction intégrale à super maniabilité. Bien que cette Acura ait reçu sa part d'éloges, elle ne s'élève toujours pas au rang des Infiniti, Lexus, Audi, BMW et Mercedes.

Invisible à l'oeil nu
La RL est une charmante automobile. Pour tout dire, elle est splendide. Seule dans une cour, la RL a l'air racée, épurée et joliment gracieuse. Mais dans un stationnement achalandé, elle se fond dans la masse au point de disparaître complètement. À mon avis, c'est à cause du manque de chrome et de roues de 18, voire 19 pouces. La RL a le potentiel pour devenir une voiture hot; sa carrosserie, comme je l'ai mentionné, est splendide. Il faut juste qu'Acura lance sur le marché une version Type-S (ou quelque chose du genre) avec des garnitures chromées, des jantes de 19 pouces et de 15 à 25 chevaux additionnels.

L'habitacle fait presque tout oublier
Somptueux, concis, luxueux et confortable sont des mots qui décrivent très bien l'habitacle de la RL. Le conducteur qui doit effectuer de longs voyages sera heureux au volant de cette voiture, qui offre des sièges en cuir dont le support est excellent et une console centrale unique et bien pensée. L'assemblage et la finition des surfaces, composées de matériaux de grande qualité, contribuent à créer l'un des plus beaux tableaux de bord dans l'industrie.

Comme toutes les autres voitures de luxe dont le prix se situe autour de 70 000 $, la RL ne se fie pas à des boutons rotatifs traditionnels pour régler la climatisation. Toutefois, contrairement à ses rivales, elle offre des commandes très simples et extrêmement faciles à consulter. Le V6 de 3,5 litres d'Acura est génial: il est à la fois doux, silencieux et d'humeur constante. Or, ce comportement raffiné est la source du problème, selon moi. Quand je conduis une Acura, je m'attends à subir une poussée qui va me caler au fond de mon siège lors des accélérations, mais ce n'est pas le cas ici. En d'autres mots, l'explosion ne se produit pas. Malgré tout, ce V6 est ultra compétent (0 à 100 km/h en 7,0 secondes) et remarquablement peu assoiffé d'essence (moyenne de 11,5 L/100 km). La boîte automatique à cinq rapports avec palettes de commande manuelle au volant s'avère à la hauteur du moteur. D'autre part, la direction et les freins procurent juste assez de feedback de la route pour que le conducteur se sente «impliqué». Ceci dit, j'aurais aimé un freinage plus puissant, étant donné que la RL pèse pas moins de 1829 kg et qu'elle atteint facilement une vitesse élevée.